Une situation nouvelle ou des moments difficiles peuvent amener des changements ou du stress chez l’enfant : une chicane avec ses amis, le départ de son professeur, la perte de son chien ou encore la séparation des parents. Il peut devenir plus renfermé, triste ou plus colérique. Il ne veut plus aller à l’école, chez son meilleur ami ou à son sport préféré. Ces changements peuvent aussi signifier que l’enfant vit une situation de violence.
Souvent l’enfant ne dit pas avec des mots sa détresse. De plus, l’enfant peut facilement se sentir coupable, avoir honte de ce qui lui arrive, vivre la peur de ne pas être cru ou d’être réprimandé. Il peut aussi subir de la manipulation et des menaces pour l’obliger à garder le silence.
La violence laisse des traces. L’enfant qui vit de la violence manifeste sa souffrance et nous donne des signes. Les conséquences de la violence chez l’enfant peuvent s’observer au niveau de son corps, de ses émotions et de ce qu’il exprime par des mots ou des gestes.
L’enfant peut :
Il est important de prendre au sérieux les signes que l’enfant nous envoie. Cela peut éviter des conséquences plus graves sur son développement et même sur sa vie d’adulte, entre autres : le décrochage scolaire, la dépression, la fugue, les idées suicidaires, la consommation d’alcool et de drogue, l’adoption de comportements violents, les problèmes de santé mentale, les difficultés d’emploi…
Quand on remarque des changements soudains, un ou plusieurs comportements inhabituels… il faut s’en occuper !