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Formes de violence

La violence n’est pas toujours facile à détecter.  Elle peut prendre différentes formes et être parfois très subtile.

violence_physique

La violence physique est la forme la plus apparente parce qu’elle provoque souvent des blessures corporelles, des « bleus » inexpliqués, des traces de coups et parfois même des fractures.  Néanmoins, il peut arriver que les blessures ne soient pas visibles et que l’enfant exprime sa souffrance autrement.

Ainsi, les coups, serrer les bras, utiliser un objet pour frapper l’enfant sont des gestes physiques abusifs.  Toutefois, les méthodes éducatives déraisonnables, tels qu’isoler l’enfant pour le punir dans un lieu fermé pour de longues périodes, le contraindre physiquement, sont également considérés comme des abus physiques.

 

Au Québec, c’est presque 5000 enfants par année qui sont identifiés par le DPJ comme victimes de violence physique.

 

violence-verbaleLa violence psychologique et verbale est parfois beaucoup plus subtile.  Elle vise surtout à contrôler l’enfant en le dépréciant souvent par des mots blessants, des attitudes, des menaces ou du rejet.  Les insultes et les méchancetés à l’endroit de l’enfant l’atteignent dans son développement psychologique, son estime de soi, sa confiance en lui et l’image qu’il a de lui-même.

 

Comme cette violence est beaucoup moins apparente, il n’est pas rare qu’un enfant en soit victime longtemps sans qu’aucune intervention ne soit faite.  Cela est particulièrement vrai dans les cas d’intimidation où des enfants excluent ou manipulent un autre enfant.

violence-psychologique

 

Malheureusement, il arrive également que certains adultes fassent vivre de la violence verbale et psychologique à un enfant, tout simplement en se servant de lui pour se défouler de la colère et du stress accumulés au cours de la journée.

 

 

Confidence d’un enfant : « Quand le chum de ma mère est chez-nous, je dois rester dans ma chambre en revenant de l’école, je mange des biscuits, puis je me couche, j’ai pas le droit de sortir ».

 

negligenceLa négligence est une absence de soins ou d’attention sur les plans de la santé physique et psychologique, de l’éducation et de la relation affective.  C’est omettre de répondre aux besoins fondamentaux de l’enfant.  La négligence se retrouve souvent au cœur de toutes les autres formes de violence.

Il est de plus en plus reconnu que la négligence est une forme de violence extrêmement grave pour l’enfant, qu’elle a de lourdes conséquences sur son développement et qu’elle laisse des séquelles importantes sur les plans affectif, psychologique et physique.

 

Des études ont démontré que le cerveau d’un enfant négligé peut être jusqu’à 30% plus petit que chez les autres enfants.

 

En particulier pour ce qui est de la négligence affective, il arrive fréquemment que nous ne puissions la dépister.  Bien des enfants qui en sont victimes sont trop jeunes pour parler de ce qu’ils vivent, d’autant plus que ces enfants grandissent en pensant que cela est la vie « normale ».

Contrairement à la violence physique ou sexuelle, la négligence affective est presque toujours exercée par le premier responsable de l’enfant et sa figure d’attachement, soit cette même personne qui devrait l’aimer et en prendre soin.

violence-conjugaleLes enfants au cœur de la violence conjugale en subissent les contrecoups, même si celle-ci n’est pas directement dirigée contre eux.  En fait, l’exposition à la violence conjugale affecte les enfants de multiple façons et leur fait vivre beaucoup d’émotions, allant de la crainte jusqu’à la peur intense.  Ces enfants vivent de la confusion et de nombreuses réactions au stress, car ce drame se vit dans leur maison, entre leurs parents, deux personnes qu’ils aiment.

Certains enfants subissent accidentellement des blessures lors des épisodes de violence alors que d’autres sont aussi directement visés par l’agresseur.

 

3 à 6 enfants par classe sont témoins à la maison d’actes de violence envers leur mère.

 

L’intimidation, c’est poser des gestes négatifs à répétition afin de ridiculiser un enfant, l’humilier, l’insulter, le rejeter, le menacer, le bousculer, le frapper…Dans l’intimidation, il y a présence d’une victime et d’un ou de plusieurs agresseurs, lesquels souhaitent intentionnellement faire du mal, en contrôlant ou diminuant une personne qui est, a priori, plus vulnérable, afin de l’isoler.  Trois critères sont toujours observés :

  1. intimidationles gestes négatifs sont répétitifs et constants;
  2. il y a un déséquilibre de force ou de pouvoir entre celui qui intimide et sa victime;
  3. l’agression suscite de la détresse chez la victime, alors que l’agresseur n’en vit pas, au contraire, il ressent du pouvoir parfois même un certain contentement.

Les gestes d’intimidation peuvent se traduire par différentes formes de violence : sexuelle, physique, psychologique et verbale.  Sans compter la cyber intimidation qui cause des dommages irréparables… un simple clic d’une seconde et c’est parti, une réputation peut être détruite, une vie peut être brisée.

 

Des actes d’intimidation se produisent à toutes les 7 secondes dans les écoles, mais le personnel n’est au courant que de 4%.

 

violence-sexuelleUne agression sexuelle est un geste à caractère sexuel, avec ou sans contact physique commis par un individu sans le consentement  de la personne visée ou, dans certains cas, notamment dans celui des enfants, par une manipulation affective ou par du chantage.  Il s’agit d’un acte visant à assujettir une autre personne à ses propres désirs par un abus de pouvoir, par l’utilisation de la force ou de la contrainte, ou sous la menace implicite ou explicite.  Une agression sexuelle porte atteinte aux droits fondamentaux, notamment à l’intégrité physique et psychologique et à la sécurité de la personne. »

 

(Tiré du plan d’action gouvernemental en matière d’agression sexuelle 2008-2013)

 

Seulement 30% des enfants victimes d’agression sexuelle parlent avant l’âge adulte.

 

Il est essentiel que tous les adultes qui entourent les enfants soient sensibilisés à ces différentes formes de violence pour mieux la prévenir et également soutenir les enfants qui ont besoin d’aide.

 


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