Lorsqu’un enfant vous confie qu’il vit une situation de violence, c’est difficile à entendre. Vous pouvez ressentir de la peine, de la colère, de la peur, de l’impuissance et c’est tout à fait normal.
Toutefois, il est important de rester calme pour que l’enfant se sente en confiance et libre de parler. Si vous trouvez difficile de contenir vos émotions, expliquez à l’enfant que ce n’est pas lui qui vous fâche ou vous rend triste, mais ce qui lui est arrivé. Votre ouverture l’aidera à se confier. Malgré l’ampleur des émotions vécues, il est important de croire l’enfant.
Voici maintenant quelques pistes pour vous guider :
L’écouter, le croire, le rassurer, c’est déjà un pas important pour que l’enfant se sente mieux. Vous l’avez déjà beaucoup aidé!
« En as-tu parlé à quelqu’un d’autre? Est-ce que tu as essayé des choses pour que cela arrête? »
« As-tu des idées pour résoudre ton problème? Comment je pourrais t’aider? »
Afin de savoir s’il y a urgence d’agir, il est nécessaire de faire certaines vérifications :
Lorsque le problème est facile à résoudre avec l’enfant, vous pouvez le supporter en l’aidant à mieux comprendre ce qu’il vit, à décider des actions à poser et à agir pour que cela change. Si vous ne vous sentez pas en mesure de poursuivre les démarches avec l’enfant, n’hésitez pas à aller chercher de l’aide auprès de vos proches, de l’école, des organismes près de chez-vous…
Allez chercher de l’aide.
Il peut arriver que certaines situations vous dépassent et exigent d’agir plus rapidement, d’informer d’autres personnes, d’aller chercher des alliés pour protéger l’enfant et le soutenir dans ses démarches.
Les étapes à traverser pour résoudre le problème sont souvent pénibles pour l’enfant, surtout celle de révéler son secret à d’autres personnes. Il est donc important de lui dire la vérité et qu’il sache que vous ne l’abandonnerez pas.
Voici quelques pistes pour garder le lien de confiance avec l’enfant et l’aider à comprendre qu’il faut aller chercher de l’aide auprès d’autres personnes :
Rappelez-vous : il n’y a pas de solution magique! Par contre, l’écouter, le croire, le rassurer, c’est déjà un pas important pour que l’enfant se sente mieux.